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Tout savoir sur l’isolation des murs par l’intérieur

06/01/2021

Apportant un réel confort thermique, l’isolation par l’intérieur est souvent choisie en rénovation pour son moindre coût et sa facilité de mise en œuvre.

Très répandue en France, l’isolation des murs par l’intérieur est simple à mettre en place et intègre une offre de matériaux très variée. Cet article fait le point sur les avantages et limites des différentes techniques existantes.

 Nouveau propriétaire, vous étudiez les possibilités de rénovation de votre maison et êtes aujourd’hui à la recherche d’un spécialiste de l’isolation et de la pose de mur-rideau sur Paris. L’esthétisme et le confort sont en effet deux caractéristiques que vous souhaitez allier pour votre bien immobilier.

 Si l’isolation intérieure est très répandue dans le domaine de la rénovation immobilière, elle doit toutefois prendre impérativement en compte l’existant pour être réellement efficace. Voici tout ce que vous devez savoir sur cette technique (cas de mise en œuvre, techniques et matériaux existants, tarifs…) afin de faire un choix éclairé.

 Pourquoi isoler les murs d’une maison ?

 Alors que les murs donnant sur l’extérieur représentent en moyenne jusqu’à 25 % des déperditions de chaleur d’une maison, procéder à une isolation sur ces parties entraînera automatiquement une réduction de votre facture de chauffage mais aussi contribuera à un meilleur confort thermique.

 L’isolation des murs se fait soit par l’extérieur, soit par l’intérieur. Si les performances isolantes sont meilleures via l’extérieur, plusieurs raisons peuvent conduire à isoler ses murs par l’intérieur : contraintes urbanistiques ou patrimoniales, ou encore des raisons budgétaires (car cette technique est moins coûteuse).

 Il est fortement recommandé de faire un diagnostic de l’existant avant de se lancer dans des travaux d’isolation par l’intérieur. Lorsqu’un bâtiment abrite des fonctions fortement génératrices de vapeur d’eau, il est en effet déconseillé de mettre en œuvre une isolation intérieure.

 Cela a pour effet d’augmenter le risque de condensation interne de la paroi et d’activer le développement de moisissures. L’étanchéité à l’air ainsi que les ponts thermiques doivent également être vérifiés en amont de façon à adapter les techniques d’isolation au plus juste (nouveaux joints de fenêtres, retour d’isolant…)

 Les différentes techniques

 Système avec application directe sur le mur

Cette technique s’effectue de deux manières, soit via la pose d’un panneau rigide ou semi-rigide (PUR, EPS, panneaux de fibres, liège…) directement sur le mur intérieur, soit via la projection d’un isolant sur le mur (polyuréthane, flocons de cellulose...).

 Dans les deux cas, ces techniques présentent l’avantage de ne pas trop réduire la surface habitable et leur mise en œuvre est relativement simple. Par contre, l’isolant projeté sera plus adapté que le panneau si le mur présente quelques défauts de planéité. Bon à savoir : les panneaux intègrent plusieurs couches fonctionnelles (isolant, pare-vapeur éventuel et finition), ce qui est très avantageux au moment de la pose.

 Système à structure

Cette technique consiste à placer un isolant souple ou semi-rigide (laine de chanvre, laine de roche…) sur ou entre un lattage (en bois ou métallique) apposé sur le mur. Si cette méthode entraîne une perte d’espace plus importante, elle offre en revanche un vaste choix au niveau des matériaux isolants et s’adapte aussi à des supports abimés.

 Système à contre-cloison maçonnée

Plus encombrante que les deux systèmes précédents, cette configuration prévoit la pose d’une paroi auto-stable (briques, blocs de béton…) parallèlement au mur existant.

 L’interstice crée entre les deux parois est rempli d’isolant (flocons de cellulose, laine de bois, polystyrène, expansé, blocs de chanvre…). Permettant de dissimuler les défauts de planéité, ce système est en revanche très lourd et il est nécessaire de s’assurer en amont que le plancher sera capable de supporter le poids de la double cloison.

 Quel budget prévoir ?

 N’impliquant pas la pose d’échafaudage pour sa mise en œuvre, l’isolation par l’intérieur offre un rapport qualité-prix très intéressant. Selon les options choisies, il faut compter entre 50 et 90 euros du mètre carré (contre une fourchette de 100-180 euros du mètre carré pour l’isolation par l’extérieur).

Il faudra également inclure dans cette première estimation, le coût d’une étude préalable permettant de s’assurer que la situation existante est favorable à ce type d’isolation et qu’elle ne présente pas de risques.

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